La vie est pleine d’incertitude. Il peut arriver que vous perdiez votre autonomie. Alors, maintenant que vous êtes toujours actif, il est important de souscrire une assurance dépendance pour bénéficier d’un appui financier en cas d’invalidité. Vu son importance, la souscription ne doit pas être prise à la légère. Découvrez ici, les éléments à prendre en compte pour choisir son assurance dépendance.
Vos besoins
Avant de choisir votre assurance dépendance, il est important que vous définissiez vos besoins. Comme le rapporte Ludovic Herschlikovitz, en cas d’invalidité les charges quotidiennes peuvent devenir très coûteuses. Dans ce cas, la prime mensuelle de l’assurance peut aider à couvrir les charges essentielles.
Avant de souscrire à l’assurance dépendance, vous devez vérifier si les garanties proposées satisfont vos besoins. Il ressort que la qualité des garanties proposées est à prendre en compte. Elles dépendent du type de contrat auquel vous souscrivez. Selon le contrat, vous bénéficierez d’une couverture uniquement en cas de dépendance totale et d’autres couvrent également les dépendances partielles. Vous devez donc bien lire le contrat afin d’éviter les contrats trop restrictifs.
Les conditions d’adhésion
Les conditions d’adhésion sont des critères aussi importants à vérifier. L’âge est le premier critère à vérifier. Il y a une limite d’âge pour souscrire une assurance dépendance. Certaines agences d’assurance permettent aux jeunes de 18 à 20 ans de souscrire cette assurance. Sinon, l’âge moyen d’adhésion est de 69 ans. Pour les personnes de moins de 50 ans, les assureurs sont peu exigeants. Il leur suffit d’apporter une déclaration sur l’honneur. Pour les demandeurs de 50 à 65 ans, il est demandé une déclaration d’état de santé simplifié. Ils sont plus exigeants par rapport aux personnes vieillissantes dont l’âge est supérieur à 65 ans. Les exigences varient selon la garantie désirée.
Aussi, il est important de se renseigner sur les coûts supplémentaires que produit le fait de souffrir d’une affection de longue durée. En cas d’affection grave, les assureurs peuvent refuser de vous assurer.
Les méthodes de fixation et d’évolution des primes
Les assureurs fixent les cotisations en tenant compte de l’étendue des garanties et de l’âge du souscripteur. Certains assureurs révisent la cotisation sur la base de l’évolution du taux technique prédéfini. L’évolution à la hausse du niveau de garantie entraîne l’augmentation de la cotisation.
Le paiement des primes est du type viager. Il s’arrête lorsque la perte d’autonomie est avérée.
Les modalités en cas de décès subit
Que se passera-t-il si vous décédez ? Les primes sont-elles versées aux bénéficiaires ? Notez que lorsque l’assurance dépendance prend la forme d’une assurance prévoyance pure, il n’y aura pas de remboursement si la perte d’autonomie n’a pas eu lieu de votre vivant.
Pour pallier cette situation, d’autres agences proposent des options « capital décès ». Il permet à vos bénéficiaires de rentrer en possession des cotisations si vous mourez avant 85 sans perdre votre autonomie.
Le contenu des garanties proposées et la revalorisation des rentes
Notez que les allocations versées au moment de la dépendance prennent la forme d’une rente. À la rente s’additionne le versement d’un capital équipement. Ce dernier est inclus dans le contrat. Le montant du capital varie selon les contrats. D’autres contrats prévoient de capital en cas d’incident comme un accident de circulation.
Par ailleurs, il est aussi important de vérifier le mode de revalorisation proposée par la compagnie.